| | Ven 10 Juil - 1:25 | Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché. |
| | Aumaric C. Montrose ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | |
| Qui es-tu ? Question difficile, même toi, tu ne saurais dire. Tu es complexe, pour ne pas dire tordu. Loin de l'image du bon samaritain, tu es pourtant très éloigné de celle du démon. Bon au matin, et vilain le soir. Tendre avec les tiens, et implacable avec l'ennemi. Tu n'es que contradiction. Tes mirettes fixant ton âme à travers ce miroir, tu es certainement le seul Montrose, qu'on peut qualifier de fourbe. Point malhonnête – ou juste un peu – tu n'en restes pas moins quelqu'un de sournois, qui use et abuse de la taquinerie, et de la manipulation. Tu aimes jouer, c'est certain ; ton terrain de jeux étant le monde, et tes pions les gens qui t'entourent. Si bien que bons nombres de personnes ont été sujette à tes ruses, et à ton sourire charmeur, qui, jamais ne fut suspect. Évidemment, les dieux ne se sont pas contenté de t'offrir ce côté malicieux, ils t'ont également doté d'un joli visage, du moins, d'un faciès qui puisse plaire aux dames. Et quel euphémisme … Ce n'est point la couronne qui t'a ouvert les chemins les plus intimes de chaque jupon que tu as exploré, de chaque contré que tu as visité ; c'est bel et bien ces yeux rieurs, et ces lèvres remplis qui en ont fait frémir plus d'une. Et que dire de tous les palabres aussi mensongers les uns que les autres qui ont pu sortir de ta bouche ? Tu peux te venter d'avoir connaissance de la couleur du sous-vêtement de presque la moitié des dames de la Cour. Coureur de jupons ! Goujat ! Et le pire, c'est que tu n'en as pas honte, jamais, tu n'as sourcillé aux insultes qui ont pu courir sur toi. Au contraire. Ta suffisance pour salut, qu'on parle de toi en bien ou en mal, qu'importe, tant qu'on parle de toi. Tu es un peu imbu de ta personne, tu le reconnais. Tu peux aussi être égoïste, tu l'es très souvent d'ailleurs. Et par-dessus tout, tu es d'une nonchalance à en faire pleurer le plus sérieux des hommes de foi. Tu es le premier-né, celui à qui l'avenir du pays est entre les mains … Pourtant, et de manière paradoxale, tu es celui qui en fait le moins dans cette si grande fratrie. Enfant, tu soupirais déjà face à tes instructeurs, tu faisais rire tes frères et sœurs pour oublier l'ennui, et tu étais le premier à entraîner tes cadets à faire des bêtises. Face à l'adversité, tu bailles. Face au sérieux dont peuvent faire preuve certaines personnes – notamment tes frères -, tu roules des yeux. En somme, tu as toujours fait le pitre, le fils qui ressemblent le moins au roi, son paternel. Toutefois, le peuple t'aime, et ce, depuis ta naissance. Si tu n'as jamais fait preuve d'une grande assiduité, ni du sérieux que tu aurais dû hériter de ton père, tu as néanmoins toujours eut le mérite d'être un « bon » prince, et futur roi. Ta famille, ton peuple, et ton pays. Si tu te joues de tout, ces trois mots sont aussi solides que des fiefs dans ton cœur.
Tu as un défaut que tu reconnaîs volontiers : tu es une tête brûlée, assurément. Depuis que tu es tout petit, rien ne te fait peur, au point que ce courage excessif t'a déjà causé beaucoup de tort. Tu en as conscience pourtant, mais c'est dans ta nature. Prendre des risques fait partie de toi. Comme un drogué, tu as besoin de ta dose d'adrénaline. ◊ Tu n'en as sans doute pas l'apparence, pourtant quand on te connaît, on le sait : tu adores le sucre ! Pâtisseries, bonbons, chocolats, ... Très gourmand, tu en raffole, et ne manque jamais une occasion d'en manger. D'ailleurs, il est bien rare de ne pas te trouver, les poches remplies de confiseries ou attablé devant un joli gâteau que tu dévores en compagnie d'une bonne tasse de thé. ◊ Tu as le poing facile, et c'est peu dire. On t'as bourré le crâne enfant sur la façon de se tenir et sur l'étiquette, mais tu as toujours opté pour la solution la plus téméraire : te battre comme un chiffonier. ◊ Le monde … Tu l'as parcouru, et tu le parcours encore. Voyager est un de tes nombreux plaisirs, si ce n'est ton préféré. Effectivement, tu serais prêt à sacrifier une nuit accompagnée d'une jolie fille pour partir à la découverte de nouvelles contrées. ◊ Ton surnom « grenouille » vient d'une petite anecdote familiale. Petit, tu avais une fascination pour cet animal, si bien que tu passais des après-midi à essayer d'en capturer. Chose que tu réussis une seule et unique fois … Aeddan que tu l'avais appelé. Ce qui ne plut guère au garçon dont tu faisais référence. Pour te punir de cet affront, il tua ta bête de son dragon. Et pour te venger en retour, tu glissas Aeddan dans l'assiette du prince, lui disant « trouvez-vous votre viande à point ? » Ce qui amusa bien volontiers ta fratrie.
| NOM ◊ À vrai dire, la profondeur de ton regard noisette, le brun de tes cheveux, et la douce pâleur de ta peau ne trompent personne. Il s’agit bien d’un Montrose quand on te regarde. Néanmoins, ta filiation avec cette grande famille du Val ne se distingue pas par la force qui émane de tes traits. Dans ton caractère affûté et directif, il est facile de discerner l’étoffe de cette maison qui ne s'est jamais reposé sur ses lauriers, ou du moins ses acquis. Ta vivacité d’esprit, ta soif de savoir et ton tempérament ferme font de toi un digne descendant de cette famille suzeraine. Tu tires de cette affiliation une grande fierté. Tu ne renieras jamais d’où tu viens. Val de Joly est ta patrie, ton sang et tu tiens à prouver ta grandeur à travers tout le pays. Un vrai Montrose, incapable de se satisfaire du grand rayonnement dont dispose sa famille. Tu veux toujours plus, et met toute ton énergie pour cela ; car tu veux ce qu'il y a de meilleur, pour toi, ta famille, mais aussi ton peuple. PRENOMS ◊ Cyriel. Doux prénom aux divines consonances, Cyriel te correspond parfaitement, vif et alerte qui n’hésite jamais à donner ton avis, aussi affûté et dérangeant soit-il. Dans la grande lignée des Montrose, nombreux ont été les hommes à porter ce prénom. Avec fierté, avec grandeur et avec puissance. Toi l'héritier, tu ne veux point faire honte à tes aïeules qui ont réussi. Tu veux briller. Tu ne veux pas que l'histoire t'oublie. Tu veux être « puissant », comme ton nom l'indique, Aumaric. SURNOM ◊ Bien des gens te prêtent des noms, tantôt flatteurs, tantôt vexants. Pourtant, tu les aimes tous, chacun reflétant ta personnalité et ce que tu es. Tu ne t'en es jamais caché, tu sais qui tu es. Tu es le conquérant des literies pour les maris honteusement déshonorés ou encore le biscuit sauvage pour les dames ... Comme tu peux simplement être Grenouille pour les plus proches, et surtout les plus jeunes de tes frères et sœurs. Néanmoins, on te connaît plus particulièrement sous le nom de Prince qui fut promis. Promis à un brillant avenir, promis à tant de choses. AGE ◊ Tu es une rose, une rose qui a fleuri il y a trente ans déjà à l'époque des grandes festivités pour accueillir le printemps. NAISSANCE ◊ La nuit était tombée depuis longtemps, les premières douceurs du printemps planaient silencieusement à Castelmaure de Val de Joly, et une rosée dansait au rythme d'un vent venu du Nord. Pourtant, le silence fut subitement brisé par les cris d'une femme au sein du lit royal. La Reine donnait la vie. Les premiers cris du poupon se firent entendre, et toutes les horloges de la demeure s'arrêtèrent, figeant à jamais l'instant. Du moins, c'est ce que ta mère se plaît à te raconter depuis que tu es tout petit. PAYS ◊ Val de Joly à Castelmaure plus précisément. Combien de fois, encore à peine assuré sur tes petites jambes, tu dévalas les marches de la grande cité de Val de Joly. Située en hauteur et jonchée de pavés, les risques de chute ne manquaient pas pour un petit garçon habillé d’une tunique à la soie rouge et raffinée. Pourtant, malgré les nombreuses blessures, tu n’avais jamais réfléchi deux fois avant de recommencer à t’aventurer sur les terres que tu considérais comme tiennes. Présomptueux ? N’est-ce pas un trait inhérent à tout bon prince ? Puis en grandissant, l’intrépide petit que tu étais n’eut de cesse d’exploser cette contrée qu’il chérissait tant. Les forges que tu avais maintes fois visitées, le cerf cuit au bois dont tu t'étais tant de fois délecté ... Tout cela fait partie de toi, et bien souvent, tu as le mal du pays à cause de tes nombreux voyages à travers Enarya. MÉTIER/FONCTION ◊ Tu es né avec le sang bleu, tu viens de la noblesse ; et il serait assez difficile de voir dans tes traits affinés, la douceur et l’éclat de tes cheveux, les traits d’un manant de Bramblesland. Cependant, tu ne passes pas des heures à te coiffer contrairement à certains de tes comparses. Non, toi, tu préfères être sur le terrain auprès du peuple. Les échanges, les débats et les poignes de fer te galvanisent. Tu es le prince héritier, celui qui héritera de tout par le biais de ton père. Tu as été élevé dans ce but, et à ce jour, tu as reçu le pouvoir de déclarer la guerre aux autres royaumes, de faire la paix, de diriger les actions de l'armée et de négocier et de ratifier les traités, les alliances et les accords internationaux. PARTICULARITÉ ◊ Tu ne sais ni quand, ni comment ; mais jadis, une fée de l'Âge d'Or a béni les tiens, vous dotant alors d'une capacité unique : le don de sentir le mensonge et de débusquer les langues de serpent. S'il est inoffensif comparé aux multiples pouvoirs qui régissent en ce monde, il n'en reste pas moins très utile, surtout pour une famille régente. STATUT CIVIL ◊ À une époque lointaine, celle-là même que tu chasserais sans hésiter de tes songes si c'était possible, tu fus promis à une certaine Vassilissa Malicia Thornsfield, plus communément appelé Dame Cactus par tes bons soins. Si tu la un jour silencieusement aimé, aujourd'hui, tu l'as déteste tout autant, si ce n'est plus. Elle t'a appris ce qu'était la trahison, et elle t'a fait goûter à la douleur. Tu t'es cru protéger tout au long de ta vie par ton statut, mais cette femme t'a montré que tu étais tout aussi vulnérable que le plus humble des hommes. Alors tu tentes de l'oublier. Te logeant dans les bras d'une multitude de femmes, tu cherches du réconfort. Tes nuits, pleines d'allégresse, sont pourtant d'une solitude sans fond. Pourquoi ? Irrité, car elle arrive toujours à t'atteindre, tu as décidé de lui faire mal, autant que tu souffres. Et c'est ainsi que tes yeux se posèrent sur sa chère cousine. ORIENTATION SEXUELLE ◊ Tu l'as assez prouvé par le passé, au point de mettre en colère la Reine, et d'en faire rougir tes sœurs. Tu aimes les femmes. Tout chez elles animent ton regard, et te fait sourire d'extase. MILIEU SOCIAL ◊ Tu as toujours vécu dans un monde ridiculement abondant et luxurieux. Tu es de ces enfants qui n'a jamais manqué de rien, mais qui s'est quand même toujours plaints pour une quelconque raison qui plus est, des raisons certainement tout aussi futiles les unes que les autres. Tu as vu le jour avec une cuillère en argent dans la bouche, et une couronne en or sur la tête. Prince, ta famille dirige un pays, et pas des moindres, sûrement le plus riche et le plus joli. SITUATION FAMILIALE ◊ Le Roi et la Reine n'en n'ont jamais rien montré, mais leurs descendances le prouvent : à la nuit tombée, ils ne chômaient guère. Peut-être inspiré par le mode de vie des lapins lors de leur trajet dans des terriers, tu n'en sais rien, tu as toujours aimé le supposer du moins, tu as sans cesse été surprit par le nombre de frère et sœur que tu as. Huit pour être exact. En somme, vous êtes la plus grande famille royale à ce jour. Esprit de famille aiguisé, tu aimes chacun d'eux. Néanmoins, tu préfères laisser le soin à ta sœur Liora de s'occuper d'eux. Tu aimes jouer et t'amuser, mais lorsqu'il faut reprendre son sérieux, monsieur n'est plus là. CONTE & ANCÊTRE ◊ La Belle et la Bête – descendant de Belle et Adam.
AUMARIC Les filles, les princes ça existent ... Aux rayons biscuits ! |
◊ Que pensez-vous de la reine actuellement au pouvoir qui détient le contrôle de la capitale, Glasscity? Que vous évoque son arrivée sur le trône? Croyez-vous les mauvaises langues qui suggèrent qu'elle aurait usurpé la défunte reine Blanche-Neige? Jamais tu n'as accordé de l'importance aux ragots, étant toi-même victime des mauvaises langues. Tu as entendu les on-dit qu'on pouvait dire sur cette femme que tu n'as jamais vue jusque-là, et tu n'en fis aucun commentaire. Que tu puisses y croire ou pas, le résultat reste le même de toute manière : tu t'en fiches royalement. Tu ne te sens pas du tout concerné. Ce n'est ni ton pays, ni ton peuple, ni ton trône. Ce n'est pas un pays allié non plus. Tu te sais foncièrement égoïste, tu ne le caches pas, tu ne le nies pas non plus.
◊ On dit qu'une révolte se prépare en silence contre la reine d'Apple-Kingdom, avez-vous eu vent de la rumeur? Quelle est votre opinion là-dessus? De quel côté pencherez-vous? Tu en as entendu parler, mieux, tu comptes parmi tes proches les protagonistes principaux de cette révolte à venir. Les héritiers Ashcroft, petits protégés de ta maison. Alors bien évidemment, ton camp est tout choisit, si guerre, il y avait. Tu n'as aucune attache particulière avec Apple-Kingdom, pire, il y a des tensions avec ce royaume. Entre autres, il n'y aurait que des bénéfices pour le Val de Joly si ce pays tombait pour de bon. Tu le penses, du moins, et tu n'es pas le seul de cet avis à la Cour. Ton père, se penchant sérieusement sur ce cas, suivit de près par tes frères.
◊ Comment considérez-vous votre famille suzeraine? Est-elle bonne pour le pays selon vous? Entretenez-vous une relation spéciale avec ses membres? Question stupide, la famille suzeraine de Val de Joly n'est autre que la tienne. Évidemment que tu la considères, tu l'aimes même, et tu l’idolâtrerais presque si tes sœurs n'étaient pas aussi fatigantes. Ainsi, ton avis ne sera sans doute pas du tout objectif, mais d'après toi, il n'y aurait pas meilleur souveraine que ta maison. Vous n'êtes ni des tyrans, ni des bons samaritains. Vous êtes justes, pensant avant tout au peuple. Tu es désireux d'être ce genre d'homme, d'être un bon roi.
◊ De quelle façon pourriez-vous décrire le royaume où vous résidez? La vie y est-elle plutôt tranquille, facile? Ou vivez-vous dans une galère de tous les jours que vous aimeriez quitter pour le faste d'un palais ou la beauté d'une autre contrée? Tu vis un peu partout. Tu danses au rythme d'une musique chatoyante dans les contrées de Umm Ash-Shams. Tu vogues sur le littoral de Sailorland, en quête des sirènes. Et tu te perds volontiers dans les forêts de Bramblesland. Depuis de nombreuses années, tu voyages, découvrant par toi-même ce monde qui te fait face. Tu te délectes de sa beauté, tu nourris ta curiosité. Néanmoins, tu n'oublies pas d'où tu viens. Tu sais qui tu es. Prince héritier de Val de Joly, et rien ne pourra jamais remplacer les terres qui t'a vu naître. Ce pays, le tien, celui que tu vas gouverner. À tes yeux, il est le plus beau.
◊ Quelle est votre opinion sur la magie? Pensez-vous qu'elle soit bénéfique? Ou au contraire qu'il s'agisse d'une oeuvre diabolique et qu'il faille organiser une chasse à la sorcière dans tous les royaumes? Tu es assez mal placé pour donner un jugement négatif sur la question ; ta famille ayant reçu un cadeau d'une fée par le passé. De ce fait, on ne t'a jamais élevé en t'inculquant une quelconque peur de la magie. Tu ne l'as jamais rejeté, bien que tu ne lui accordes aucune affection non plus. Tu n'as pas de pouvoir comme peuvent en posséder certains. Tu aurais pu d'ailleurs en être jaloux, mais tu t'en fiches. Suffisant comme tu es, tu es très fier de ne pas en avoir, car tout ce que tu entreprends et fait, tu le fais grâce à toi-même et uniquement à toi-même.
Ton histoire ? Tu n'aimes pas en parler. Tu n'aimes pas dire ce que tu penses en général. Ce n'est pas à toi d'en parler, de dire ce qui t'arrache le cœur et l'âme. Tu te dis que ce n'est pas vraiment ton rôle. Tu dis que ce n'est pas à toi de parler. Là où ta mère souffle prudence, tu choisis un camps, brutalement, douloureusement. Tu goûtes aux excès de pouvoir, à ton statut. Tu épouses les idées sans y croire vraiment. Égoïste, égocentrique, tu navigues en eaux troubles. ♛ ♛ neuf pétales de roses, on avait déjà parlé de l’avenir, une fois. on ne s'était pas trop trompé d’ailleurs. t’apprends à devenir un tyran et moi un flan !« Ils font peur ! » Cheveux de jais et yeux d'eau, les Thornfields insufflaient le respect, du moins, ça aurait dû être le cas pour l'enfant que tu étais. Haut comme trois pommes, de ton visage émanait une nonchalance innée, et de tes yeux, brillaient une lueur de malice. La nervosité ne pesait pas sur tes petites épaules, et tu n'aurais jamais eut l'idée d'être mal à l'aise non plus. Tu aurais dû être craintif, tu aurais dû. Prince présomptueux, tu n'avais jamais rien eut à craindre. Protégé par les murailles du domaine royal, tenant tout pour acquis grâce à ton titre, personne ne pouvait te faire frémir si ce n'est ton Roi. « Tais-toi donc ! » Te sermonna Liora à l'oreille. Ce qu'elle pouvait être rabat-joie des fois ! Comme toutes les filles d'ailleurs ! Lui tirant la langue, tu en soupiras ensuite d'exaspération. L'attente des convives avait été longue ; trop longue, surtout pour une puce infatigable comme toi. Debout avec l'obligeance de ne pas bouger de là, et ayant pour seule compagnie ta cadette plus sérieuse que votre gouvernante elle-même. Fabuleux ! Heureusement, la torture prit fin à l'annonce de leur arrivée. Le couple royales ouvrant la marche, leurs progénitures à leur suite. Si tu aimais les bals organisés pour les invités du palais royal, tu avais en horreur les visites de cette famille – qui devenaient de plus en plus fréquente à ton grand dam -. Du moins, il n'y avait qu'une seule chose qui te réjouissait : Soazic, et une autre que tu n'aimais pas beaucoup : Cactus. Petite, dissimulé par la robe de sa mère, tu l'avais quand même vu, cette longue chevelure sombre et ondulée. N'aurait-elle pas pût être absente pour une fois, même si elle était précisément la raison de leur venue ? « Tu as raison sœurette, la seule qui fait peur, c'est elle ! » Un coude se logea sans tendresse dans ton flanc, te faisant sursauter. Quelle violence ! Puis se dévoilant finalement, la princesse Vassilissa prit la tête de la marche, s'arrêtant finalement pour saluer tes parents, et te faire la révérence. À cette époque, tu n'aimais pas beaucoup les filles. Très embêtantes et ennuyeuses, elles n'aimaient rien faire si ce n'est joué à la poupée. Toutefois, il y en a une qui te laissait particulièrement perplexe, celle qui te faisait face, attendant que tu lui rendes son salut. Salut qui tarda à venir d'ailleurs, ta mère ayant l'obligeance de te motiver d'un geste tendre dans ton dos. « Princesse Lissa ... » Une courbette, puis une deuxième que ta mère te força à faire pour t'excuser de ce comportement si 'chaleureux', et pour ce surnom que tu n'avais jamais corrigé. Si ta mère savait comment tu l'appelais vraiment … Ce n'était pas faute d'avoir essayé pourtant, mais son nom était trop difficile à prononcer pour cet enfant que tu avais été. Regardant ensuite ton père, attendant qu'il te donne l'autorisation de bouger pour aller jouer avec Soazic, il te l'accorda. Ouf ! Un courant d'air passa à travers la pièce, emportant avec lui, le deuxième prince de Bramblesland. seize pétales de roses, j'y crois à cette théorie, on n'aime qu'une seule fois, c'est la première ; les amours qui suivent sont moins involontaires.Quelques regards fugaces, voilà à quoi se résumait ton lien avec 'elle' au tout début de votre histoire. Néanmoins, les pages ont tourné, et l'histoire à défilé, pour en arriver à ce chapitre de ta vie. Le plus important, le plus marquant. Celui qui allait faire de toi un être détestable, une ignominie de la nature. L'animal est sorti de sa cage depuis qu'elle est venue vivre avec vous. Et si un jour, tu l'as vu comme un oiseau aussi vilain qu'embêtant, aujourd'hui, elle est devenue un dragon. Fière, attirante, et forte. Tes yeux avaient beau chercher, aucune faiblesse ne déstabilisait cette force de la nature. Et c'est ça qui t'a séduit chez elle. C'est ça qui t'a poussé à enfin l'accepter. Lissa est devenue ta moitié ; ta curiosité même. Happé par différentes questions, une t'a particulièrement embêté. 'Quelle est cette sensation quand je suis avec elle ?' Ces vagues dans ton ventre, elles te remuaient à chaque fois que ta promise daignait être à tes côtés. Et elles te terrassaient quand elle te touchait. Pourquoi ? Qu'est-ce qui avait changé ? Le toi adulte, t'aurais certainement dit 'ce sont les hormones mon enfant'. Tu as appris avec elle ce qu'était le désir. Et quand tu l'as rejoint pour la première fois dans la serre royale, tu compris la signification du mot plaisir. Peut-être à cause de l'engouement face au 'nouveau', ce premier baiser fut d'une volupté indéfinissable. Tu n'avais jamais embrassé personne pourtant, mais tu sues intimement que ce serait les meilleures lèvres que tu goûterais. « Ne joue pas avec moi Aumaric ... » Qu'entendait-elle par là exactement ? Parlait-elle de sentiment ? À cette époque, tu ne comprenais pas bien ce que ce mot signifiait. 'Sentiment'. Toutefois, tu savais quelque chose néanmoins : Lissa était à toi, du moins allait bientôt l'être. Si au départ, tu avais voulu la malmener – bon d'accord, cette envie ne s'est jamais envolée -, là, tu voulais la protéger … Tu voulais qu'elle reste à tes côtés, tu voulais continuer à te chamailler avec elle dans les jardins du palais, ou échanger quelconques futilités sur un auteur en particulier. Tu voulais vivre avec elle, et ce, jusqu'à ce que la mort vous sépare. « N'avons-nous pas commencé cette partie depuis que nous sommes tout petits ? » Pourtant, lui faire comprendre ou même lui dire ce que tu ressentais n'était pas possible. Comment lui dire ? Comment l'exprimer ? Les mots n'étaient pas suffisant, et il était bien plus facile de se voiler la face, peureux qu'était le Prince. Tu n'avais aucune honte à te l'avouer, tu te savais joncher de défauts. Une gifle pour te le rappeler. Et des cris pour que tu t'en souviennes à la prochaine crise. De manière compréhensible, la belle ne fut pas ravie. Et avant que tu ne puisses t'excuser, elle s'en alla en courant vers les bosquets. Portait-elle vraiment une robe ?! Jurant, tu ne le vis pas tout de suite, mais un homme se glissa dans ton dos. « Fils, c'est à ce moment-là que tu dois courir pour la rattraper. » Le Roi ! Te donnant une tape, il te poussa. Courant alors pour la rattraper, tu la retrouvas dans les bosquets. Elle se cachait toujours là-bas enfant lorsque tu l'embêtais en compagnie de Soazic. Le doigt en sang après une chute, et avant qu'elle ne puisse de nouveau user de vilains mots, tu lui pris sa main ; et ta bouche accueillit son doigt blessé. « Savais-tu qu'un cactus avait une fleur ? Au milieu des pics, se cache un cœur. » Tu n'étais vraiment pas doué, et ça allait empirer avec l'âge … Néanmoins, d'un regard, tu compris qu'elle avait saisi le sens de tes paroles. Elle était plus qu'une peste hautaine et désagréable. C'était un cactus, plus charmant que bon nombres de filles à la Cour.
Dernière édition par Aumaric C. Montrose le Sam 11 Juil - 20:46, édité 12 fois |
| | Ven 10 Juil - 1:29 | Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché. |
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vingt pétales de roses, désillusionné avant l'âge je dégueule sur la facilité des sentiments. Je me suis caparaçonné de cynisme, mon cœur est châtré, je suis l'affreuse dépendance, la moquerie du leurre universel ; eros planque une faux dans son carquois.Tu aurais aimé oublier ce que tu as vu aujourd'hui, enfermer ce souvenir dans une boite et jeter la clé pour ne plus jamais l'ouvrir. Tu aurais voulu ne jamais ressentir ce brasier brûlé ta poitrine en son sein n'y laissant que des cendres empoisonnées. Et tu aurais voulu étrangler cet homme, celui-là même qui avait posé ses lèvres sur les siennes, à 'elle'. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallu que ça t'arrive à toi ? Pourquoi ne l'a-t-elle pas repoussé ? À moins que ce ne soit-elle qui se soit jeté sur lui ? Tant de questions ! Or, le choc et la souffrance naissante ont entravé ta raison, aveuglant au passage ton regard, ils érigèrent une muraille tout autour de ton âme : celle de la colère. Et au lieu de te jeter sur l’héritier Thornsfield bien que tes poings te démangeaient, tu préféras quitter discrètement la pièce. Tes yeux étaient dénués de larme, ton corps n'en montrait rien. Pourtant, à l'intérieur, ce fut le chaos le plus total. Tu passas d’abord par la phase du déni. Impossible. Pas elle. Non, certainement pas. Tu as confondu, mal interprété. Puis quand l’évidence te frappa de pleins fouet en te remémorant ce que tu venais de voir, ton point se fracassa contre un mur, souillant celui-ci d'une couleur pourpre. « Traîtresse ... » Elle t'avait trahi. Comment avais-tu pu te fourvoyer à ce point avec la capacité que tu possédais étant un Montrose ? Le bruit en alerta plus d'un, et c'est ta sœur qui entra en premier. « Grenouille ! Mais que … » Son regard alterna entre ta main et le mur. « Un accident. » Tu ne voulais pas qu'elle s'inquiète, et surtout, tu ne voulais pas qu'elle sache. Tu ne voulais pas te sentir davantage humilié. Tu ne voulais pas qu'on voit ton désarroi. Tu voulais feindre, comme d'habitude. Toi, souffrir ? Être faible ? Quelle farce ! Tu n'étais pas qu'un homme, tu allais être roi ! Au diable, cette horrible femme ! « Me prendrais-tu pour une idio ... » Insista-t-elle. « Un accident, j'ai dit. » Plus sec que tu ne l'aurais voulu, et après un long moment de silence en vous regardant dans les yeux, elle comprit. Elle comprit que quelque chose était arrivé, et qu'elle devait sans doute te laisser seul, face à toi-même même si l'envie n'y était pas. T'isolant, tu ressassas encore et encore. La revoyant embrasser cet homme qui n'était autre que son propre frère. Quelques jours plus tard ... Le cœur châtré, la salive amère, après la colère, c'est Dame Vengeance qui vint te consoler. Tu voulais que 'cette' femme souffre comme tu souffrais. Tu voulais voir des larmes enlaidir son visage. Et tu voulais voir ses yeux bleus devenir vitreux par la peine. Quel beau tableau après ce spectacle qui t'avait rendu si meurtri. C'est alors que tu mis fin à ton isolement, décidé, néanmoins plus motivé par l'impulsivité qui te caractérisait tant que par une longue réflexion censée. T'armant de faux-semblant, et étouffant cette douleur qui n'avait rien laissé si ce n'est des infimes morceaux de souvenir, tu allais faire d'elle le passé. Mais avant de t'apprêter pour ce que tu allais faire, une petite fille te rendit visite comme presque chaque nuit. « Grenouille, tu me lis une histoire ? » Rosasharn. Esquissant à ce qui ressemblait le plus à un sourire, tu lui fis signe de venir, et te mettant à sa hauteur, tu lui pris délicatement le visage. « Ton avenir, celui de notre famille et de notre pays vont dépendre un jour de moi. C'est terrifiant n'est-ce pas ? En plus de cette Damoclès qu'est l'infortune, et de mes défauts, toi et les autres risqueraient d'en payer le prix. Quand ce jour arrivera, j'espère que tu me le pardonneras. » Pas d'histoire aujourd'hui. Ou peut-être bien que si. Tu allais commencer un nouveau chapitre, sans doute un que bien du monde verrait d'un mauvais œil. « Je vais certainement faire beaucoup d'erreurs, des erreurs qui vont peut-être engendrer des choses plus grave encore … Et je m'apprête à en faire une, petite sœur. » L'enfant fronça le regard, ne comprenant pas la moitié de ce que tu venais de dire. Qu'elle ne comprenne pas tout de suite n'avait pas de réelles importances, tu voulais par contre qu'elle se souvienne de tes paroles des années durant. Tu voulais qu'elle se rappelle. « Adriel sera un meilleur conteur d'histoire ce soir. Vas, maintenant ... » D'un baiser sur le front, tu la laissas partir pour te rendre ensuite dans les appartements de celle qui fut la source de tous tes maux. Entrant sans plus de cérémonies, tu n'employas aucun tact, choquant les servantes de cette dernière. Affûté de presque rien, si ce n'est de sa robe de chambre, elle se tourna précipitamment vers toi. Seul, tu avais mentalement préparé un petit texte, sauf que … Ça ne ressemblait pas du tout à ce prince guidé par ses instincts les plus primaires. Alors tu oublias ce que tu avais formulé tantôt. L'improvisation était toujours bien meilleure à tes yeux, bien plus sincère. « A ce que je vois le prince est toujours aussi sauvage ! Primate ! » La revoir après 'ça' fut plus difficile que prévu. Elle n'avait pas changé. Elle ne s'était subitement pas transformée en dragon. C'était toujours elle, te regardant de la même manière. Et c'est sans doute ce qui te fit le plus mal, maintenant que tu voyais clair. 'L'amour rend aveugle' paraît-il, tu comprenais maintenant cette expression, la prenant au mot. Menteuse. Vile créature. « Oh ma douce, tu n'as encore rien vu … Tu y as vraiment cru n'est-ce pas ? » L'incompréhension se lisait sur le visage de la belle, alors pour éclairer sa lanterne, tu continuas sur ta lancée. « Un jour, un jeune homme défia son ami de voler le cœur d'une faerie. Quel épouvantable défi alors que le dit garçon détester ces ignominies. Néanmoins, avide de jeux il accepta … Quel effort il a dû faire. » Chaque mot que prononcèrent tes lèvres fut plus douloureux que des lames pour la demoiselle, ce qui ne t'empêcha pas de continuer. Qu'elle ait mal. Qu'elle souffre ! Tu te délectas en cet instant de chaque seconde qui passa, ton regard ne déviant jamais, constamment fixé sur ta victime. « Un jour, tu m'as demandé de ne pas jouer avec toi. Tu ne l'as jamais compris, on dirait, mais la vie est un jeu et tu as certainement été la plus grande distraction que j'ai pu avoir durant toutes ces années. Néanmoins, j'en ai bien peur … Toutes les bonnes choses ont une fin. Et que dire si ce n'est que tu m'ennuies désormais ? » Vas-t-en. Rentre chez toi. Voilà ce que tu lui as dit. Et pour la première fois depuis que tu la connaissais, tu vis des larmes sur son visage comme tu l'avais souhaité. Tu aurais pu être ému. Tu aurais pu regretter ce que tu venais de dire, mais tu restas insensible, jubilant intérieurement. Quittant ses appartements pour la laisser seule, tu te berças de ses pleurs. Votre lien fut brisé, et tu la regardas partir. Malgré cela, toujours les femmes le battont Car en plus de cumuler tous les vices, La Vie est cruelle et cause moult sévices. vingt-trois pétales de roses, jamais je ne me suis demandé si je l'aimais toujours ou quels étaient mes exacts sentiments à son égard. ça n'aurait servi à rien.« A quoi pensez-vous mon Prince ? » A bon nombre de choses. Toujours les mêmes. Idées noires, persistantes à souhait, au point de t'en donner des insomnies. Tu penses à cette dame qui te tient compagnie dans ton lit, tu penses à ses bras qui t'ont offert amour, passion et tendresse durant cette nuit. Et surtout, tu penses à cette solitude constante. N'y avait-il pas cette fille qui te tenait chaud en dessous des draps ? Alors pourquoi ? Pourquoi tu avais mal à la poitrine ? Pourquoi ce vide, ce trou béant, tu n'arrivais pas à le remplir ? Tu avais tant de fois essayées, avec tant de femmes. Plus jolies, les unes que les autres, elles n'ont jusque-là jamais réussi à réchauffer la froideur que 'cette' femme avait installée en ton être. T'avait-elle maudit ? L'odieuse Malice t'avait tout pris, la capacité d'aimer en faisait partie. Elle t'a voué à une solitude amère, et tu en esquissas un énième sourire presque ironique. Tous les soirs, tu t'en faisais la constatation. Tous les soirs, tu choisissais une femme au hasard, et tous les soirs, tu t'écorchais de manière délibérée en te rappelant qu'elle n'avait pas besoin d'être là pour te faire du mal. Qu'elle n'avait pas besoin de sourire, de te faire des remontrances comme elle avait l'habitude, ou d'embrasser ce salopard pour te rappeler que tu l'avais encore dans la peau. Elle n'avait pas besoin d'être là. C'était bien ça le problème. « Aux épines de Dame Cactus ... » L'incompréhension se lisait sur le visage de la Dame, et tu ne fis aucun effort pour éclairer sa lanterne. Tu n'aimais pas parler de 'cette' femme, tu aimais encore moins prononcer son nom au point que tu bénis l'enfant que tu avais pu être pour avoir trouvé ce surnom qui lui sied si bien. Et tu préféras quitter ce nid fait de broderies et de soies, souillé par ta décadence. Congédiant ta douceur d'une nuit d'une manière dépourvue de tendresse et de tact, mais tout de même assez douce pour qu'elle ne reparte qu'avec une grimace de douleur dessinée sur le visage, et quelques larmes. Combien de fois tu en avais fait pleurer ? Tu ne te rappelles plus, mas ce n'était point de ta faute. Les idiotes faisaient la queue devant ta porte, toutes avaient été témoin de chacune sortant de celle-ci : en pleure. Et ça n'en a fait fuir aucune. Elles savaient ces fourbes donzelles. Elles savaient que ton père cherchait épouse pour te tenir le bras. Viles créatures qu'étaient les femmes … « Quand ce manège cessera-t-il ? » Voix solennelle. Tu aurais pu la reconnaître entre milles. Celle de ton frère, Lysandre. Si tu avais toujours été un petit chenapan, il avait certainement toujours été le fils prodige. Celui qui ressemblait le plus au Roi. « Cessera-t-il un jour, plutôt ... » Te tournant vers lui, il avait deux lames dans la main. Le soleil vous faisait grâce de sa présence, il était l'heure. L'heure pour vous d'évacuer toute cette adrénaline dans un combat singulier, comme chaque matin. vingt-cinq pétales de roses, c'est lorsque vous avez chaussé vos pantoufles que vous rêvez d'aventure. En pleine aventure, vous avez la nostalgie de vos pantoufles. Sulfureuse. Décadente. Orgies de senteurs dans un décor de stupre. La Sangsue se prélasse en cette soirée dans son habituelle lascivité fastueuse. Les corps se meuvent avec lenteur, ici, tantôt les uns contre les autres, tantôt à se traquer dans les couloirs aux colonnes vertigineuses. Le vin coule à flots. Les rires et cris de bêtes sont légions dans ce champ de bataille aux mille figures. Tu t’avances avec tes compagnons qui scindent bientôt votre horde en des fragments d’appétence : pour l’alcool, les mets et les filles. Sans vraiment s’imposer un ordre de préférence ni de consommation. Toi, sieur peu assagi, chemine avec calme dans la valse libertine, observant avec attention les fesses, mamelles et cuisses qui, de sueur et de gnôle, se ploient et se courbent sur les oripeaux de la clientèle. Tu n’en perds pas une miette, pas une goutte, pas un miaulement. Tu t’en délectes comme tout mâle en ce lieu, quand bien même tes pas poursuivent leur progression avec une obstination de maître. Personne ne t’accoste. Elles savent toutes que c’est inutile. Quelques rares nouvelles s’entêtent à loucher sur ton faciès d'ange, mais si les sourires sont échangés, le jeu s’arrête là ; avant même qu’elles ne puissent s’ébranler, tu as déjà disparu. Néanmoins, une donzelle attira ton regard. Belle a en damnée, elle t'aguiche, te drague, et en vient même à … Tu te réveillas en sursaut, le visage trempé à cause d'un seau d'eau. « Ahh ! Tu te lèves enfin ! J'ai bien cru que t'étais mort après la cuite de la nuit dernière ! » S'écria Soazic. S'il n'avait pas été ton meilleur ami, tu l'aurais sans doute jeté par-dessus bord. Cet idiot te criait à l'oreille, alors qu'un mal terrible se heurta dans ton crâne, ayant festoyez toute la nuit durant. Depuis combien de temps étiez-vous partie ? Peut-être une semaine ou un mois. Tu ne savais plus. Ainsi, le processus visé avait fonctionné. Oublier. Tu étais maudit. Et désireux de briser ce sortilège suintant d'ironie amère, tu as fini par boire. Encore et encore. Matin, midi, et soir. Tu ne te rappelais même plus le nombre de bouteilles, tu avais perdu le compte à force. Tu en étais au point où tu ne savais plus écrire ton propre nom. Plus rien n'avait d'importance. Tu te laissais juste porter par tes jambes ne sachant même pas où tu allais. Tu t'en fichais comme d'habitude. « Où on est là ? » Il haussa des épaules. Comme d'habitude, votre équipe était une équipe de choc. « Je ne sais pas. Mais il faut qu'on retrouve mon dragon. » Dit-il, regardant une île qu'il se trouvait à dix lieux de là où vous étiez. « Pourquoi faut-il toujours que tu perdes ton lézard ? Elle est pourtant plus grosse que ma vieille nourrice ! » Grimaças-tu. trente pétales de roses, tout ce que je voulais, c’était l’atteindre, voir briller des larmes dans ses yeux, qu’elle crie, qu’elle hurle, qu’elle fasse une crise. Elle s’est levée posément, s’est mise à me regarder et m’a démontré par a + b l’être minable que je suis ... Et je l’ai laissée.Dix ans. Trois mille six cent cinquante jours longs jours, et tu te rappelles encore avec véhémence de votre rupture. Tu te rappelles encore des tressaillements de ton corps, traversé par cette colère noire. Et tu te souviens également de cette jouissance que tu as pu ressentir au moment où elle s'est dévoilée, le visage plein de larmes. Encore aujourd'hui, tu donnerais n'importe quoi pour revoir ça, et il se trouve justement que tu as trouvé ce dont tu avais besoin pour arriver à tes fins. Une femme. Pas n’importe laquelle non, une Thornsfield. Une cousine de Dame Cactus pour être plus précis. Hier, partageant une danse, aujourd'hui, tu l'avais conviée à boire une tasse de thé. Si tu aimais les femmes, tu aimais tout autant ce moment de la journée, dégustant des pâtisseries dont tu raffolais. « Avez-vous des secrets ? » La regardant dans les yeux, sourire narquois sur le visage, elle te regarda de la même manière ; ce qui eut le don de te mettre mal à l'aise. Son regard était similaire au siens, à 'elle'. « Si je vous le disais ce ne serait plus des secrets. » Jolie et maligne. « Vous m'avez mise dans une situation fâcheuse, je le crains. » Arquant un sourcil en la regardant, tu essayas de te remémorer un geste ou une parole déplacée que tu avais pu avoir envers elle. Or, rien de particulier, si ce n'est deux invitations sous le coup de l'impulsion. Elle continua donc, éclaircissant sa pensée : « Hormis le Roi Soazic, j'ai bien peur que tous les dragons veuillent goûter à votre royal fessier sans vouloir vous offenser. » Un rire se fit entendre, le tien. Bien sûr que tu savais. Comment aurait-il p en être autrement ? Après tout, tu as failli déclencher une guerre il y a dix ans ! La regardant de tes yeux rieurs, la demoiselle n'avait pas froid aux yeux pour parler de cette manière. Téméraire. Un trait que tu appréciais chez les femmes. « Tous les dragons ? Dois-je craindre pour mes fesses, vu que nous sommes seuls ici ? » Les idiots n'avaient pas peur, et en l’occurrence, tu étais le roi des abrutis. Jamais tu n'avais eu peur de quoi que ce soit, au contraire, tu avais toujours tout pris à la rigolade faisant tourner de l’œil tes prescripteurs. « Non, je pense être le dragon le plus inoffensif de cette famille ... » Il est vrai que dans tes souvenirs, la jeune femme était bien souvent malmené par ses proches, si bien qu'elle t'avait toujours paru chétive, bien loin des femmes Thornsfield que tu avais connu jusqu'ici. Toutefois, elle mentait. Tu le savais, elle ressemblait davantage au lion qu'au lapin. Et elle savait que tu savais. « Vous m'en voyez ravi, pendant un instant, j'ai cru que mon plan tombait à l'eau. » Et quel plan. On t'avait accusé de tous les maux pour avoir rejeté une Thornsfield. Qu'allait-on dire maintenant que tu avais des vues sur l'une d'elle ? « Quel plan ? » Buvant une gorgée de thé, tes yeux brillèrent de malice. « Celui de vous inviter à dîner, évidemment. » De vous glisser dans mon lit également. Et pourquoi pas vous prendre pour épouse également. BEHIND THE MIRROR Bouh ! Moi c'est Gaïa et non ce n'est pas un surnom . J'ai le nom d'une déesse si ce n'est pas le classe ça, et j'ai le nom d'une tribu indienne pour pseudo. Cheyenne, pour vous servir. J'ai dépassé la vingtaine malheureusement, mais j'ai encore de jolis dents ! Et comme vous pouvez le voir, j'adore coller des smileys partout.
Dernière édition par Aumaric C. Montrose le Sam 11 Juil - 23:20, édité 12 fois |
| | Ven 10 Juil - 1:41 | Le pouvoir peut être amassé par les puissants, et volé à des innocents. |
| | Vassilissa M. Thornsfield ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | |
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Dernière édition par Vassilissa M. Thornsfield le Sam 11 Juil - 13:01, édité 1 fois |
| | Ven 10 Juil - 1:42 | | Invité ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Ven 10 Juil - 1:47 | Le pouvoir peut être amassé par les puissants, et volé à des innocents. |
| | Vassilissa M. Thornsfield ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | |
| Je campais sur la CB j'ai pas vu son mp CTEU MAUVAIS TIMING LE PRINCE LA AUSSI Quand je dis que tu sers à rien même pas foutu de poster quand ça m'arrange |
| | Ven 10 Juil - 1:53 | Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché. |
| | Aumaric C. Montrose ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | |
| J'allais prévenir en plus, que ce n'est pas moi qui allait te kill, mais elle DAME CACTUS Ah ces dragons, ils sont tellement désagréables Je suis de ton côté joli blonde, dame de l'hiver, joli flocon de neige (comme ça je lèche les bottes ?! C'est Dormer quoi !) Merci les filles EDIT : c'est pas ma faute si les dragons sont lents à la détente hein ça crache du feu, mais c'est aussi lent que des chameaux en rut ces bestioles et en plus t'as des problèmes de vue, décidément t'es bonne pour la casse ma vieille Et au lieu de te plaindre, vénère moi ! *sort par la porte de derrière* |
| | Ven 10 Juil - 2:03 | Le pouvoir peut être amassé par les puissants, et volé à des innocents. |
| | Vassilissa M. Thornsfield ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Ven 10 Juil - 8:08 | | Invité ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | |
| Oouuuh, tant de violences par ici Surtout pour un Montrose voyons ! Bienvenue à toi Aumaric. Comme tu le vois, ta venue ne laisse personne indifférent Bon courage pour ta fiche |
| | Ven 10 Juil - 11:15 | We never rob. We just sort of borrow a bit from those who can afford it. |
| | Orphée E. Deboisvillers ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Ven 10 Juil - 11:39 | I will take what is mine with fire and blood. |
| | Zohra Al-Sakhri ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Ven 10 Juil - 13:38 | | Invité ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Ven 10 Juil - 14:52 | Le pouvoir peut être amassé par les puissants, et volé à des innocents. |
| | Vassilissa M. Thornsfield ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Ven 10 Juil - 21:03 | Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché. |
| | Aumaric C. Montrose ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | |
| Vassi : Je trouve qu'il te va parfaitement, au contraire. Ce surnom était fait pour toi ! Et je n'en ai cure de tes lézards volants, non seulement c'est laid, mais en plus, c'est encombrant ces bestioles. C'est moi la victime dans cette histoire, et en plus, tu oses me menacer File dare-dare m'écrire ton fabuleux bienvenue Je l'attends, et un prince ça n'attend pas DAME CACTUS, C'EST MON BLASE ! J'AI UN DRAGON, CA TE BLASE ! *rap* Nérée : Oui, j'ai eu les prémices de sa réaction via mp sur Bazz' Sinon, ce n'est pas parce que je suis un Montrose que la violence ne fait pas partie de mon vocabulaire, Misterfish. A ton avis, tu crois qu'on l'a eu comment notre bled ? En vendant des roses ? Orphée : Mon poto ! Je t'attendais ! Je ne te conseille pas du tout de connaittre la mégère, perte de temps assuré Pff, c'est qu'une pyromane, elle en est devenue aussi sèche que les cendres Évidemment, nous reparlerons de notre lien, je l'aime moi Et puis descendant de Robin Wood, la grande classe Zohra : Alba Galocha Une des femmes de ma vie, si elle n'avait pas été réservé, je l'aurais choisit Ma royale personne exige donc un lien Par contre le : - Citation :
- L'amooouuuuuuuuuuuur de Vassi AIMEEEEEEEEER C'EST C'QU'IL Y'A PLUS BEEAAAAAAUUUUUU /pan/
NON. NON. NON. NON. ET NON. Ouvert d'esprit ? C'est a dire ? J'aimerais avoir des détails jolie dame Serena : Comment ça pour un Montrose ? C'est la best famille ! ON est beaux, on est riche, et tout le monde nous aime Merci tout le monde ! |
| | Ven 10 Juil - 21:36 | I will take what is mine with fire and blood. |
| | Zohra Al-Sakhri ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Sam 11 Juil - 10:36 | Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché. |
| | Aumaric C. Montrose ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | |
| J'espère aussi, c'est un personnage inétressant avec plusieurs facettes, j'aime J'espère être à la hauteur. Je suis un prince qui voyage beaucoup, ma dame, du coup je serais adepte des dunes, surtout pour y débusquer une beauté d'Orient Je n'ai jamais visité les "palais" oriental en plus, c'est l'occasion (Du coup, si une idée te vint, je suis prenneur) p.s d'un enfoiré prince : je ne voudrais pas vous vexer, "princess", mais sans couronne, êtes-vous encore royale ? Votre royaume ets une colline de sables ? |
| | Sam 11 Juil - 13:05 | Le pouvoir peut être amassé par les puissants, et volé à des innocents. |
| | Vassilissa M. Thornsfield ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Sam 11 Juil - 21:29 | Le pouvoir peut être amassé par les puissants, et volé à des innocents. |
| | Vassilissa M. Thornsfield ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | Sam 11 Juil - 21:54 | Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché. |
| | Aumaric C. Montrose ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | |
| J'ai hésité à écrire encore Je me bottais pour deux chapitres de plus, mais je me suis dit "arrêtes-toi là, elle va prendre peur et ne pas lire". Je n'ai jamais fait une aussi longue histoire, c'est une première. Je te hais, mais tu m'inspires très chère Je suis contente que ça te plaise Laisse donc ta cousine où elle est, veux-tu. Elle n'a encore rien fait la petiote, fin' c'est pas elle la fautive dans l'histoire Et ma tête va très bien. |
| | Sam 11 Juil - 22:17 | Le pouvoir peut être amassé par les puissants, et volé à des innocents. |
| | Vassilissa M. Thornsfield ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | | | Contenu sponsorisé ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN | | | | (aumaric) In most stories there is a prince charming who rides up and saves the girl ... not me. | |
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