NOM ◊ Den Zwłęklód, nom lui provenant de ces ancêtres, du premier homme à avoir habité ces terres arides, de l'homme qui a eu cette fille qui s'est laissée séduire par le pantin de bois. Fille quiàa jamais a lié le destin de cette famille sanguinaire avec le manque de vie propre à un homme né d'un morceau de bois. Nom qu'il est rare d'avoir le temps de prononcer entièrement. Nom qui fait froid dans le dos, nom qui ne laisse aucun doute sur le propriétaire. Aucun soute non plus sur ses capacités parce qu'il est un Den Zwłęklód, un cadavre des glaces.
PRENOM ◊ Hraesvelg, prénom loin d'avoir été choisi par hasard. Nom ne laissant aucun doute sur l'avenir de son propriétaire. Nom signifiant l'avaleur de cadavres et même s'il n'est jamais devenu cannibale, les cadavres n'ont jamais fini de pleuvoir sur le chemin de sa vie. Les personnes qu'ils autorisent peuvent l'appeler Vleg mais s'y risquer sans son consentement peut-être un pari fou.
SURNOM ◊  Cadavre des glaces, surnom hérité de ses ancêtres, de ceux qui n'étaient vus que comme des charognards, puissants meurtriers, ceux qu'on a préféré oublié depuis longtemps. Ceux que les générations futures ont tenté de rendre plus abordables, moins difficiles à saisir, moins dangereux. Tant d'efforts réduits en néant par le dernier fruit, la pomme pourrie, celle qui possède le caractère des anciens, de ceux qui ont tout traumatisés, ceux qu'on aurait tant aimés ne jamais retrouver. C'est par ce surnom qu'il est souvent appelé dans de lointaines contrées.
AGE ◊ Trente-deux hivers se sont déjà écoulés tout comme le sang dont il est composé. Années qui passent encore et toujours plus. Années qui n'ont que peu d'effet sur sa tendre personne. L'âge n'est qu'un chiffre dont il n'a que faire.
NAISSANCE ◊ Roșukłas est le village qui l'a vu naitre, en 1391 non loin du solstice d'hiver. Une naissance acquise dans le froid, dans cette glace déjà sienne, dans cet environnement qui à jamais serait son royaume. Situé en plein cœur de Northcrown non loin des cascades gelées. Village maintenant détruit, n'ayant laissé derrière lui qu'un tas d'os enchevêtrés sous un tas de bois et des survivants éparpillés partout dans le royaume.
PAYS ◊ Northcrow est le royaume qui l'a vu naitre et celui duquel il n'est jamais totalement parti. Toujours un pied dans ce chez soi. Et même si ce n'est plus dans son joli village qu'il se trouve maintenant, c'est bien à Arendelle qu'il a élu domicile. Si ses pas le poussent bien souvent dans d'autres régions où même d'autres royaumes, il finit toujours par revenir dans ce lieu qu'il ne pourra jamais cesser de chérir.
MÉTIER/FONCTION ◊ Les mains ont exercé plus d'une profession mais toujours au contact de ce liquide carmin. Comme une destination qui n'aurait pu être nulle autre. Si par le passé l'homme a été boucher, chasseur, protecteur de convoi, chasseur de prime ou encore mercenaire. Mais c'est maintenant sous le terme assez laconique d'homme de main de Veerja Den Cierńsnø qu'il gagne sa vie. Une profession aussi étrange qu'elle est inconnue pour beaucoup. Parce qu'il ne s'agit pas d'une seule et unique activité c'est une multitude de tâches qui lui sont confiées, toutes plus secrètes les unes que les autres mais ne laissant dans son sillage qu'un tas de chair démembré, un homme qui n'en est plus un, une vérité qui continuera de perdurer avec les années. Parce que même si en apparence sa tâche consiste simplement à effrayer quelques personnes malintentionnées. Dans l'ombre, c'est bien pour ses capacités de tueur sanguinaire qu'il a été engagé.
PARTICULARITÉ ◊  La naissance est la source de ses particularités, celle de son descendant a été provoquée par la magie. C'est la fée bleue qui a fait de lui un homme. Qui a fait de lui un petit garçon qui finalement a grandi. Cette magie s'est propagée dans l'esprit de ses nombreux descendants, des enfants des descendants et ainsi de suite. Une magie qui ne prend nullement la forme d'une maitrise de sort ou de toute autre chose de la sorte. Oh non, c'est une faculté particulière à manier le bois dont ont hérité tous les descendants. Une facilité qui fait d'eux de très bons éléments pour tout métier lié à cet art délicat. Et puis, il y a ce manque, ce manque caractéristique que ressentent les héritiers du pantin de bois. Comment être entier quand nous ne sommes pas à 100% fait de deux êtres humains. Le manque est la faiblesse contre lequel chaque descendant du pantin a appris à lutter… Manque qui n'a pas su être contrôlé chez l'enfant. Parce qu'il n'était pas comme ces autres. Parce que l'union de ses parents avait mis en colère une fille du village, une ville qui désirait épouser son père. Une demoiselle aux fréquentations bien sombres. Une demoiselle qui décida de donner un peu de son être à la noirceur en demandant à une fée des ténèbres de maudire l'enfant à naitre. D'en faire la plus grande déception de son père. L'enfant n'a jamais su que ses cheveux bruns lui venaient de cette malédiction. Ce premier signe pour troubler l'amour entre un père et un fils lorsqu'on n'est pas sûr qu'il est sien. Et puis il y a eu toutes les autres, ce manquement contre lequel il ne pouvait rien faire, ce manque de morale, pas de Jiminy pour lui offrir une raison annexe. Non l'être était dénué de limite entre le bien et le mal entre l'acceptable et ce qui ne l'était nullement. L'être bien que doué pour le bois n'en ressent aucun intérêt, comme un artiste devant une page blanche. Un faiseur mais sans idée, sans volonté, un être détourné de sa passion première par une malédiction dont il n'aura sans doute jamais conscience.
STATUT CIVIL ◊ La bague a été passée au doigt dans la froideur de l'hiver, dans la belle capitale d'Arendelle. La bague a été mise mais le mariage n'a pas encore été consommé. L'homme possède sa proie, un peu, pas totalement, pas autant qu'il l'aimerait parfois. Mais il est difficile de savoir ce que renferme un cœur de glace. Surtout quand ce cœur est confronté à un autre encore plus froid. Le cœur ne sait pas ce qu'il désire car le cœur n'est pas compris de son propriétaire. Ce qu'il sait c'est qu'il de la posséder, entièrement, totalement ce qui n'est pas encore arrivé car si l'acte est bel et bien signé, il n'a pas encore été pratiqué. Un temps d'attente que l'homme a de plus en plus de mal à supporter même si lui-même ne cède pas à la tentation, pas avec elle. Union étrange, particulière, mariage qui n'a de sens que pour les deux personnes qui l'ont initié. Bien plus un contact qu'un véritable mariage. Impossible même pour Vleg de savoir le vrai du faux là-dedans.
ORIENTATION SEXUELLE ◊ Même si son corps a déjà pratiqué les affres du sexe cela ne s'est jamais déroulé qu'en compagnie de demoiselles. Ingénues, femmes adeptes des jouissances faciles, filles de joies, leur statut n'a jamais vraiment comptés dans la balance. Non, un corps est un corps dont il profite, dont il se satisfait avant de reprendre la route vers un autre corps. Le plaisir n'a pas de frontière et surtout pas celles d'une femme particulière.
MILIEU SOCIAL ◊ Vleg ne possédera jamais de titre et ne sera jamais l'homme le plus riche de son royaume mais ce n'est nullement ce qu'il désire. Sa liberté est son objet le plus précieux et jamais personne ne pourra la lui reprendre. Les terres, il ne les possède pas, il marche dessus, cours, il s'en empare par sa propre démarche comme tout ce qui peut croiser son chemin. Oh non, jamais aucun autre titre ne lui sera nécessaire que ceux qu'ils possèdent déjà.
SITUATION FAMILIALE ◊ Et si maintenant, il est marié, cette femme est également son passé. Celle qu'il prenait pour sa soeur qu'il n'avait jamais eue. Celle dont il nattait les cheveux tout doucement, cet enfant de trois ans, pour laquelle il a fait cette demi-partie de collier. Cette enfant devenue adulte, devenue sa femme, ce drôle de marchandage entre deux êtres dont un ne sait pas tout. Une histoire dont il ne comprend pas tout, une histoire qui est encore à écrire tandis que l'homme ne sait ce que ses sentiments veulent ou désire. La posséder ? La retrouver ? L'avoir ? Oui mais pourquoi ? Dans quel but ? Autant de questions dont il ne sait rien.
CONTE & ANCÊTRE ◊ Descendant de Pinnocchio. L'être de bois est devenu enfant, l'enfant est devenu adulte. Gepetto est mort depuis bien longtemps. L'adulte voyage dans le monde, monde qu'il ne peut totalement comprendre. Monde qui n'est pas totalement sien. Parce que l'homme était autrefois un simple morceau de bois, une marionnette non-dotée de vie, non-dotée de conscience. Une sorte d'expérience pour la fée bleue. Pinocchio qui séduit, Pinocchio qui s'insinue entre les cuisses d'innocentes demoiselles. Incapable de comprendre le principe d'amour ou même de fidélité, l'homme séduit, prend avant de s'enfuir. Oh la fée bleue savait comment réussir ses exploits, comment doter une simple marionnette d'une capacité à engrosser la plupart des femmes partageant sa couche. Et c'est ainsi qu'au fil de ses voyages, qu'au fil des siècles, de nombreuses femmes partout dans le monde ont la même particularité, avoir été mises enceinte par l'homme marionnette. Par cet être qui bien qu'humain en apparence n'en avait pas tous les aspects. Descendance qui maintenant perdure, descendance dont les seuls signes de reconnaissance semble être une attirance pour le bois. Et ce semblant de manquement de véritablement homme qui semble s'enraciner dans l'être de chaque descendant. Chaque fois d'une manière unique et particulière mais se caractérisant toujours par le manque de quelque chose.