AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

Tell them it's over, I'm coming home. {Osla} [PAST]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Message
Mar 28 Juil - 19:03
Raidan Dunbroch-Starkey
The mind is everything.
The mind is everything.
ARRIVÉE A GLASSCITY : 19/07/2015
PARCHEMINS : 64
RESIDENCE : A ce jour, Raidan a élu domicile au sein de Bramblesland. C'est un endroit qui lui convient puisqu'il a réussi à s'y faire une place. Sa contrée d'origine ne lui manque absolument pas puisqu'il l'a quittée alors qu'il était relativement jeune.
FONCTION : Il est conseiller politique, voix du peuple auprès des plus grands mais également sa propre voix. C'est à force de travail mais aussi et surtout de jeu et de manipulation qu'il a réussi à en être là où il en est.
HUMEUR : Il est d'une humeur plutôt instable depuis quelques temps, plus qu'à l'ordinaire disons et il maudit tant qu'il désire la cause de cette humeur instable.
| |
Raidan Dunbroch-Starkey
ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN





Tell them it's over,

I'm coming home.






Je sombre. Je me noie. Mon corps est tellement lourd que c'en est douloureux. Je tends la main vers la surface qui s'éloigne de plus en plus mais j'ai mal, je ne peux pas nager : c'est terminé. Je vais être englouti par la mer. Tout est fini pour Raidan Dunbroch-Starkey. Plus jamais il ne voguera sur les flots. Plus jamais il ne cherchera des trésors. Plus jamais il n'écrira de lettres qu'il n'enverra de toutes les façons pas. Plus jamais. Je ferme les yeux. Adieu. Je sens des doigts se refermer autour des mes poignets mais quand j'ouvre les yeux, entre l'eau trouble et l'air qui me manque cruellement, je ne parviens à distinguer qu'une silhouette, une queue de poisson. Sirène. Mes poumons se contractent. J'ai mal. Je referme les yeux. De l'air. J'ai besoin d'air. C'est mon propre cri qui me réveille. Je suis assis dans le lit, en sueurs. Ma main d'abord plaquée contre mon cœur glisse ensuite contre les bandages qui entourent mon ventre. Mes doigts vont jusqu'à mon flan droit et je grimace : c'est extrêmement douloureux. Il faut dire que depuis que j'ai repris connaissance après le naufrage de mon navire, je n'ai pas arrêté de voyager pour pouvoir rentrer dans le château familial. J'ai donné ce que je pouvais à ce qu'il restait de mon équipage, j'ai libéré mes hommes de mon commandement et j'ai pris la route, après avoir décidé que je ne posséderai jamais plus aucun navire et plus jamais on ne m'appellera mon Capitaine. La route à cheval a été difficile et particulièrement dangereuse avec ma blessure mais j'ai fini par arriver au château. Si certains ont été heureux de me revoir, d'autres ont été horrifiés par mon état. Il est une personne que j'aurais voulu voir mais elle n'est pas là : Osla est souvent absente, sur les flots, là où je n'irai plus.

Plus jamais.

Je soupire, me frotte le visage avant de me redresser. Je ne remarche que depuis la veille et la tête me tourne encore un peu mais je tiens malgré tout debout. Je fais quelques pas à l'intérieur de ma chambre et après avoir enfilé une chemise, je sors dans le couloir, non sans grimacer à chaque mouvement.

« Non, non, non ! » j'entends derrière moi et je lève les yeux au ciel avant de soupirer. « Tu dois rester allongé ! »

Je me retourne pour faire face à ma mère et à son air particulièrement inquiet. Lorsqu'elle arrive à ma hauteur, elle glisse sa main sur ma joue et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire.

« Je vais bien mère.
- Non, tu as failli rouvrir ta blessure hier ! »

Je me mords l'intérieur de la joue : Redna a donc été répéter à mère que j'avais fait trop d'efforts hier. On peut au moins reconnaître à ma petite sœur qu'elle s'inquiète de mon état mais j'aurais préféré qu'elle n'en souffle pas un mot à notre mère. Elle l'a fait, c'est ainsi, pas de retour en arrière possible.

« Aujourd'hui ça va beaucoup mieux. »

Qu'il est énorme ce mensonge et mère n'est pas dupe. Elle me foudroie du regard.

« Tu n'as pas vu ta pâleur. Retourne t'allonger.
- J'ai faim. »

Autre mensonge pour essayer de faire en sorte qu'elle me laisse partir mais c'est loupé.

« On va t'apporter ton déjeuner dans ta chambre. »

C'est même véritablement loupé. Un soupir et je laisse ma mère passer son bras autour de ma taille pour m'aider à marcher. C'est terrible d'être diminué de cette façon et dans le fond je sais qu'elle a raison : je ferais mieux de rester allongé et de ne pas faire trop d'efforts pour me remettre plus vite mais j'ai du mal à rester en place, c'est comme ça. De plus, les pensées fourmillent trop dans ma tête : et maintenant, que vais-je faire ? La vie de pirate est terminée pour moi alors qu'est-ce qui m'attend ? C'est sur cette pensée intérieure que je me rallonge dans mon lit. Je ne peux nier qu'une fois allongé, je me sens beaucoup mieux. Je ferme les yeux, esquisse de nouveau un sourire quand je sens la main de ma mère sur mon front puis, après que la porte se soit refermée je me laisse emporter par le sommeil, une fois de plus. Je suis allongé sur le sable, mes pieds touchent l'eau, j'entends une voix, elle me semble familière et pourtant étrangère. Des doigts glissent sur ma joue et lorsque j'entrouvre les yeux, à travers la lumière qui m'éblouit, j'aperçois une silhouette. Un visage. L'ombre d'un visage plutôt. J'aimerais qu'elle ne soit pas à contre-jour, j'aimerais être capable d'ouvrir les yeux en grand pour pouvoir la regarder et voir son visage. Je veux voir son visage mais je suis de nouveau happé par le néant avant de me réveiller une nouvelle fois en sursaut mais cette fois-ci, ce n'est pas à cause de mes songes mais bien à cause d'un bruit fort qui vient de me parvenir. J'ouvre les yeux, m'assois dans mon lit en grimaçant et très rapidement, ma main se plaque contre mes bandages : j'ai mal, très mal. Je me suis levé trop brusquement. Assis dans mon lit, je tourne la tête à droite et je vois un plateau avec de la nourriture posé sur la petite table à côté de mon lit : allons-bon, qui a posé ce plateau là avec tant de force que ça a fait un bruit capable de me sortir du sommeil ? Je relève mes yeux vers le visage de la personne qui se tient debout les bras croisés à côté de mon lit et je dois devenir encore plus pâle que je ne le suis déjà quand je reconnais ma sœur aînée qui est devenue une magnifique femme. C'est...

« Osla... » je murmure tout bas.

Elle est rentrée ? Quand ? Pourquoi mère ne m'a rien dit tout à l'heure ? Attendez... Combien de temps ai-je dormi depuis que j'ai croisé ma mère dans le couloir ? Excellente question mais finalement peu importe la réponse. Osla est là, devant moi et j'ai tout à coup envie de me planquer sous le lit. Ce regard qu'elle me lance... Je ne l'aime pas.

« Je n'ai pas piqué ton lit. » je lui dis en esquissant un petit sourire.

Minable tentative pour essayer de briser la glace qui nous enveloppe.

« C'est chaud j'espère... » j'ajoute en désignant le plateau d'un signe du menton

Ce n'est sans doute pas la meilleure chose à dire mais je préfère encore opter pour l'humour certes un peu déplacé plutôt qu'opter pour un sérieux qui risquerait de me faire mal à la tête. Nous ne nous sommes pas vus depuis six ans, mieux vaut essayer de rendre les choses plus légères, non ?





© charney

Revenir en haut Aller en bas
 

Tell them it's over, I'm coming home. {Osla} [PAST]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Home, sweet home > Elwyn Thornsfield.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LONG LIVE THE QUEEN :: rps-