Des origines peu claires pour les Harcklay. Descendants du chapelier fou, chapelier à titré de la reine - duchesse - des coeurs, personnage célèbre pour connaitre les bonnes relation, sans avoir jamais appartenu à une famille ne serait-ce que noble, il a mystérieusement disparu, sans un mot, quittant le Val de Joly pour Bramblesland , se reconstruisant auprès des Thornsfield. Le pourquoi du comment de cette fuite reste mystérieuse. Mais, depuis des siècles, depuis le chapelier fou, la famille garde le secret que l'enfant n'était pas celui d'Alice, gamine à moitié étrange que l'ancêtre a épousé très peu de temps avant la naissance de son fils mais celui de la reine - duchesse - des coeurs, qui aurait prié le chapelier de quitter le Val de Joly, après s'être trouvée une femme adéquate, puisqu'il n'existe aucun pays dans lequel les bâtards et ceux auxquels ils appartiennent sont bien vus. Un secret bien gardé mais qui, de nos jours, ne vaut plus grand chose. Si dans le passé, les Harcklay ont espéré pouvoir être appelés sur le trône, comme si l'ancienne duchesse avait écrit leur nom quelque part pour qu'on ne les oublie pas. Folle espérance qui a été oublié, les Harcklay se sont contentés d'être les bons chapeliers des suzerains Thornsfield, oubliant la maison qu'aurait peut-être pu être le trône du Val de Joly, dans leur rêve les plus fous. Pourtant, sans oublier leur ambition, sans se détacher de leur nouvelle famille suzeraine, ils ont tâché d'écarter le Val de Joly et ce qui a pu avoir lieu entre le chapelier fou  et la reine - duchesse - des coeurs de leur esprit. Néanmoins, les Harcklay ont toujours eu des désirs de grandeurs auxquelles ils n'ont jamais pu accéder, ont toujours poussé leur progéniture à s'intéresser au Val du Joly et aux Montrose, qui aurait soit-disant volé ce qui leur venait de droit. Avec les siècles, il peut paraître difficile de croire à cette histoire, qui ne connaîtra jamais de preuves. Cependant, les Harcklay, malgré les relations sans tensions entre les Thornsfield et Mortrose, veulent voir les suzerains du Val de Joly tomber, espérant arriver à leur hauteur, objectif dont ils n'ont jamais été autant proches. Les empoisonner n'est pas une pensée très éloignée du conseiller des Thornsfield.

Athelstan sent le regard de son père sur lui, pour se retarder sur celui de sa soeur. Pendant un long moment, Athelstan ne se concentre que sur son travail, comme son père le lui a toujours conseillé. Finalement, il s'autorise à lever les yeux vers l'oeuvrage de sa soeur. Un sourire passe ses lèvres. Il est l’aîné, il est celui qui représentera leur famille. Heureusement. Sa soeur ne sait pas s'y prendre. Apparemment, elle n'a été bonne qu'à assassiner leur pauvre mère, en venant au monde, dommage que ce jour soit venu. Là où les mains d'Athelstan sont assurées, les siennes sont tremblantes. Là où il y a de l'adressegilité chez Athelstan, elle n'a que de la maladresse. Elle est une honte pour les Harcklay. Les membres de leur famille sont des chapeliers depuis des siècles, pas des chapeliers de bas étage, de pacotille qui vendent des chapeaux ratés à faibles prix aux prostitués et autres bas peuples qui ne leurs arriveront jamais à la cheville mais des chapeliers royaux qui n'ont pas le droit à l'erreur, ce n'est pas comme si les Thornsfield étaient connus pour leur douceur, il n'est certainement pas question qu'ils perdent du temps avec ceux qui sont supposés savoir recouvrir leur tête, sans qu'aucun problème ne se pose sur leur route. S'ils n'en sont pas capables, la famille suzeraine se débarrassera d'eux et effacera l'empreinte que leur famille a laissé dans l'histoire. Athelstan lève les mains, une dans laquelle il tient une aiguille et l'autre une paire de ciseaux. Son père se penche derrière lui pour regarde son oeuvre, un chapeau. Il n'a peut-être pas encore le niveau de son paternel mais ils savent tous les deux que Athelstan a un grand avenir. Pourtant, il ne se contente que d'un « bien. » Athelstan est convaincu que c'est à cause d'elle, sa misérable soeur, ses yeux sont aussi confus que ses gestes, elle n'y arrivera jamais. Peut-être que quelques paysons accepteront ses chapeaux, mais pas les Thornsfield. Pourtant, le patriarche des Harcklay a fait ce qu'il a pu pour elle. Après la mort de son épouse et mère d'Athelstan, il a fait ce qu'il a pu pour elle, il l'a recueilli sous son toit, lui a appris les rudiments du métier mais elle n'arrive à rien, elle n'arrivera jamais à rien.  Il lui arrache la paire de ciseaux de sa main tremblante maladroite. « Ca suffit. Tu vas finir par te blesser. » Athelstan réprime un rire. Sa soeur l'a traité comme le dernier des insectes, come celui qui rêvait de pouvoir inatteignables. Mais, au moins, il est capable d'atteindre ce qui est à sa porté, contrairement à elle pour qui même le plus simple des objectifs est hors de sa portée.


Sa soeur se penche vers lui. Il lui fait signer de dégager. Il n'a plus beaucoup de temps avant qu'il arrive, avant que son père entre et qu'il le pousse prouver sa valeur, toute la palette de sa valeur, sa précieuse chance qu'il attend depuis si longtemps. Il n'est pas que le gentil garçon qui fait des chapeaux pour la famille suzeraine, il peut être plus que ça, il souhaite être plus que ça. Pour l'instant, il est coincé, dans sa famille de chapeliers, à devoir proscrire un héritage qui n'est pas sans intérêt mais dont il veut dépasser les limites. « Qu'est-ce que tu fais? » Frère et soeur ne se sont jamais appréciés. Elle s'est toujours moquée de ses rêves de grandeur soit-disant inaccessible, des moqueries qu'il n'a jamais voulu le laisser l'atteindre, même si -parfois - il s'est permis de supposer qu'elle n'avait pas tort, tandis qu'il continue de se moquer de sa maladresse affolante, de sa naissance mortelle et de tout ce qu'elle entreprend qui rate. Si ses rêves de grandeurs ne se réalisent pas, ce ne sera pas si terribles - mais ils se réaliseront - il finira par se relever tant bien que mal mais si sa maladresse - à elle - ne disparaît pas, elle sera la première Harcklay à ne pas pouvoir être chapelière, elle sera une honte, elle sera abandonnée et plus personne ne sera là pour tenir compte d'elle, comme si sa condition de femme ne lui suffisait pas. « Ca ne se voit pas? Tu as besoin d'une nouvelle paire de yeux? » ironise-t-il. Il agite ses doigts au-dessus d'une tasse de thé,  thé, le thé qui va lui permettre de montrer l'ensemble de ses talents à sa famille, le thé qui fera définitivement oublier sa pathétique soeur qui prend ce qu'il lui est acquit, sans vouloir prouver sa valeur, sans vouloir aller chercher plus loin que ce qu'il lui ait déjà donné. Ce qu'il s’apprête à faire va tout changer. Du moins, c'est un premier pas, un permier pas vers un grand avenir. « J'ai vu comment tu les regardais, les Thornsfield alors qu'ils n'ont même pas remarqué ton existence. Tu ne comprends pas à quel point tu es pathétique. » Elle a peut-être raison, et lui tort, peut-être qu'il est pathétique, peut-être qu'il se trompe sur  toute la ligne, peut-être qu'il ne pourra jamais approcher les Thornsfield d'aussi près que ce qu'il le voudrait, peut-être que ce foutu thé n'aura pas l'effet voulu, ce qui l'humilierait devant leur père, chose n'étant jamais arrivé auparavant. Mais ça ne peut pas lui faire du mal de vouloir essayer. Leur père arrive - presque - en trompe - Athelstan lui tend deux tasses, en pointant le doigts sur l'une des deux. Sa soeur fronce les sourcils, il se contente de commenter avec un sourire malicueux: « Observe-bien, il se peut que tu apprennes quelque chose aujourd'hui. » Elle hausse les sourcils. Ils suivent silencieusement leur père, s'adressant à un homme, homme à qui il a eu une broutille, homme envers qui il aurait une dette à payer, ou une quelconque autre histoire désagréable à régler, mais il n'a aucune envie de jouer en son sens, les Harcklay ne sont pas connus pour plier facilement. Il a épargné les détails, comme s'il ne jugeait pas utile d'en informer ses propres enfants. Dès que le liquide traversa la gorge de l'homme, il s'étouffa, cracha du sang, pour mourir. Le patriarche Harcklay lui met de légers coups de pieds pour vérifier sa mort, pour vérifier que les ingrédients que son fils a ramassé au cours de ses voyages ont bien pu tuer un indésirable.

Les mains agiles, le visage souriant, manipulateur. Observant les Thornsfield de plus en plus près, sachant leur parler, leur plaire, consoler une veuve épleurée. Comme si les contes de son enfance, ceux du chapelier fou, d'un trône volé lui revenait sans arrêt en tête, rêvant constamment du sommet, de ce qu'on ne lui a pas permit d'atteindre, rêvant d'être le Harcklay dont les enfants vivront ce rêve. Mariage, pour faire grimacer, envier tous ceux qui sont nés avec la puissance dont il a rêvé, mariage avec une de celle dont il coiffait, mariage quasiment inespéré, mariage de beaux mots, mariage de manipulation qui le font arriver au-dessus de tous ceux qui du même nom qui l'ont précédé. Loin des histoires du chapelier fou, ce qu'il offrira à sa descendance sera bien concret, pas qu'un héritage de rêve ou de chapelier, ni de proches de suzerains, leur sang mêlera ceux des suzerains qu'ils ont côtoyé comme inférieurs. Langue fourchu, à conseiller ces suzerains, à être presque loyal, qualités de manipulateurs appréciés par les suzerains de la manipulation, essayant de les conseiller, ou essayant de se jouer d'eux, tuant ceux qu'ils ne veulent plus voir dans le paysage, tuant ceux qu'il ne veut plus voir dans le paysage, à coup de thé empoisonné, plus que satisfait du statut qu'ils lui ont permis d'accéder, mais prêt à les sacrifier si leur malheur peut jouer en sa faveur.

BEHIND THE MIRROR GAAAAAH
je m’appelle laura, et ça vient de laura ingalls de la petite maison de la prairie et, au cas où, vous trouveriez ça ridicule, je connais quelqu'un qui s'appelle Rémy comme Rémy sans famille et à côté, la petite maison dans la prairie, c'est trop la classe et je dis pas ça parce que je regardais ça tous les midis quand j'étais une petite fille mais maintenant, je regarde plus, hein, n'allez pas à mettre dans une case "fan de la petite maison dans la prairie", je suis une ex fan, je veux du respect sinon, j'ai dix-huit ans, et j'en aurais dix-neuf à la fin du mois d'aout cette année, j'ai eu le bac et ça, c'est cool l'année prochaine, je vais aller en fac de lettres modernes à valence au cas où, ça vous intéresse je vis dans la ville du nougat, même si je préfère le chocolat et, et, god, je suis pas douée pour ce genre de messages, j'aime bien être guidée, en mode attardée mais j'aime déjà ce forum, l'ambiance a l'air au top, vous êtes adorables et puis, il est tout beau, ce forum, ou devrais-je dire 'ces forums' (au passage, j'ai vu la commande sur bazzart avec un header de sebastian stan, rien ne m'échappe) (comment ça on n'était pas supposé regarder?) sinoooon, j'ai hâte de rp sur ce forum de folie qui envoie du lourd, du vrai